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Je me suis rendu compte que je ne comprenais rien au système scolaire français. Logique et pragmatique, je me suis dit que les français ne devaient rien comprendre au système scolaire suisse. Naïf, je me suis dit que les français devaient adorer savoir ce qui se passe ailleurs, un peu comme les américains. (Note pour moi-même: éviter les vannes sur les français jusqu’au 22 juin et ensuite, balancer en bloc. Ou oublier)
En fait, le système scolaire suisse ressemble beaucoup à l’accent suisse: il n’existe pas. Il y a un système genevois, un vaudois, un fribourgeois, un en mutation.
Mais en gros, ça se passe comme ça: on commence par l’école obligatoire. Au début, on apprend les colliers de nouilles et les poésies pour émouvoir grand-mère sous le sapin de noël, puis ça se complique un peu, y a de l’allemand et des maths (désolé).
Ensuite, on a le choix. Soit on fait un apprentissage, un truc où on apprend à faire un boulot, soit, si on sait pas quoi faire de sa vie on fait des études ou un apprentissage d’employé de commerce.
En apprentissage d’employé de com’, on apprend à faire des photocopies. Aux études, je sais pas trop ce qui se passe: j’ai dormi quatre ans et je me suis réveillé avec un bac, mais je peux même pas traverser de rivières avec, je me suis fait rouler. C’est peut-être parce que c’était un bac langues. (Là, les gens vont chercher pendant dix minutes un jeu de mots. Y en a pas)
Après les études, viennent les hautes études. Pendant ce temps là, ceux qui avaient fait un apprentissage commencent à bosser et, comme ils vivent chez papa maman, ils ont plein de sous, mais comme ils sont sympas, ils paient des verres le week-end.
Les étudiants, eux, ils choisissent une branche avant de se faire scier pendant 4-12 ans. Si ils ne savent toujours pas quoi faire de leur vie, ils font six mois de droit. Ils se plaignent d’être super stressés, quand même, douze heures de cours par semaine six mois par année, c’est terrible, quoi.
En france, c’est pas tout à fait pareil: déjà l’Uni s’appelle la fac. En france, les gens qui sont à la fac dorment à trois dans des dortoirs, ils font de la musique pénible dans un garage et ils passent leurs journées à la cafète à boire des trucs louches. En suisse, des fois, certains étudiants vont en cours. Il paraît. Je sais pas, je les ai jamais vus.
Ensuite, certains trouvent un vrai métier comme caissier ou serveur. Ceux qui ne savent toujours pas que faire de leur vie ont deux options. Soit ils passent des licences, des thèses et des machins, et à 45 ans ils arrivent, frais et pimpants, sur le marché du travail. Soit ils deviennent prof ou journalistes.