Archive for the ‘carte blanche’ Category

Mascotte

Friday, May 7th, 2010

C’est en faisant une partie de casse-noisettes que Maxime c’est retourné le petit doigt.
Conscient qu’il ne pourrait plus s’en servir pour le plonger dans le pot de Nuttela, le jugeant désormais inutile, il le sectionna avec les dents.
Putain, je douille dit-il.

Hacker joie

Friday, May 7th, 2010

Je suis jeune, mince, belle, riche et j’ en souffre.

Eh oui, ne rigolez pas hein, c’ est véridique, c’ est l’ enfer renouvelé tous les jours de l’ année. Je vous fais la démonstration CQFD:

Bon je suis jeune, ça se voit déjà  à  ma force de frappe, comme vous, bon d’ accord, mais en prime par rapport à  vous, moi je suis mince. J’ ai la taille de guêpe mannequin.
C’ est tous les jours,  à chaque repas qu’ on me demande comment je fais. Pourtant je ne fais rien, c’ est naturel. Je ne fais rien que de manger comme vous, toute la journée comme les ados et chaque heure comme les bébés, et alors? C’ est quoi votre problème de jalousie?

Je suis belle, ben tiens, toute ma famille est belle, manquerait plus que la génétique devienne aléatoire. Pour aller où d’ ailleurs?
Ma mère a été élue Miss Labour du Languedoc-Roussillon 3 années consécutives entre les deux guerres. Me rappelle plus des deux dates.
Mon père était la mascotte de son régiment tellement il avait la côte.
Ma grand-mère a dansé le frinche cancannier au cabaret du Macoumba 42 ans et 4 trimestres pour pouvoir toucher sa retraite comme il se doit. Et surtout combien on lui doit.

Je suis riche, d’ ailleurs tiens je vais vous donner le résultat de l’ Euromillion de ce soir, pensez bien que 77 Millions d’ euros ne m’ intéressent pas. Zut, je ne retrouve pas ma boule de cristal. Zaurez qu’ à vous gratter les vôtres, nonmého.

Pour terminer sur ma souffrance psycho-chronique et même perpétuelle, je sais, ça se soigne mais non, aucun chirurgien élastique n’ accepte de m’ enlaidir ou de me faire grossir. Ce beau monde est cruel. Ce bas monde est cruel. Tout le monde il est cruel, vous aussi puisque vous me lisez. Tiens, puisque c’ est comme ça, je vais me mutiler un genou, j’ aurai au moins un souci pour occuper mes prochaines pensées.

Sur ce, comme il manquait la gloire à ce tableau aussi élogieux que touchant à sa fin, je remercie le Dieu du bleu du Net de m’ avoir offert ce quart d’ heure de gloire que je mérite amplement sous vos applaudissements.

Nandou Guanac’

BB Blond

Friday, May 7th, 2010

Adrien, c’est le chanteur des BB brunes. le truc c’est qu’il a une bouche. Oui toi aussi. mais lui il a une bouche qui donne envie de s’asseoir et de se déshabiller pour lui. Même si tu es un poney, tu auras envie.
J’aime bien ce blog. J’aime bien le bleu en fait. C’est important la couleur d’un blog. C’est un peu son identité nationale à  lui. Toutefois je regrette l’absence de catégories spécial chocolats suisses et Reverso. Oui, je voudrais une Reverso, gravée à  mon nom. Si possible. mais si tu sais où en voler une, je fais pas la fine bouche.
Bouche, comme celle d’ Adrien Gallo. Tout est dans tout et le chocolat est suisse.

A quand un billet sur Albert Cohen ? Et ces magnifiques pages ou Solal tartine la gueule d’ Ariane avec de la nourriture parce que Ariane, c’est pas qu’une belle du seigneur, c’est aussi un genre de salope qui a bien bien déçu Solal. Le niais qui a mis 500 pages à  se rendre compte de la cruchitude d’Ariane. c’est la lenteur suisse sans doute.
Voilà .
Sinon ça va ?

Faudrait que je passe sous WP moi aussi, ça me semble compliqué mais bon, je suis blonde que partiellement.

J’aime les marmottes, mes poneys et les Reverso. Voilà  pourquoi je lis ce blog (qui manque de Reverso) A force de dire Reverso la maison mère va me remarquer et m’en offrir une, de Reverso. Non ?

Océane, qui aime les Reverso et les poneys.

Hacker

Friday, May 7th, 2010

Putain j’ai réussi à hacker le blog de Bon pour ton Poil je suis trop top geek! Le problème c’est que je sais pas quoi dire dessus….déjà  que je m’en occupe pas de mon blog à  moi!

Echange de bons procédés contre poney presque neuf

Wednesday, January 18th, 2006

Le post du jour vous est généreusement offert par le jeune Ka-Ly`

Boire un petit coup c’est agréable, boire un petit coup c’est doux !

Tuesday, October 4th, 2005

verre d'eau

Vous en reprendrez bien une tranche

Sunday, September 25th, 2005

Notre jeune héros vient donc de se découvrir une destinée toute neuve :

– Je vais construire des armes !, répète-t-il à Loisir, à Tort et à Travers, ses trois meilleurs amis.
– Mais à quoi vont-elles nous servir ? Tu sais très bien que le Lichtenstein refuse obstinement de lacher ses chars sur nous tandis que Monaco n’a pas très envie de nous bombarder à grands coups de missiles sol-sol, lui répondent tous en coeur ces mêmes amis qui commencent à le trouver saoulant.

Reviens, pourtant complètement convaincu qu’il a raison, met au point quelques haches meurtrières mais l’Etat (ou la Confédération, je sais pas comment on dit) refuse de lui hacheter (hu hu ! Hacheter ! Trop fun !)(ahem)(reprenons) son stock.
Le jeune homme a le moral dans les talons, d’autant plus que sa petite amie (que nous appellerons Gretchen car c’est le seul nom un peu suisse que nous connaissions) lui bat carrément froid depuis qu’il est venu la demander en mariage juché sur un tank et une mitraillette sous le bras.

– Un jour je réussirai !, braille Reviens en forgeant énergiquement des épées à tour de bras. Ils ne veulent pas la guerre ils l’auront quand même, z’y vas, ajoute-t-il quand il est très en colère.

masse barbare

Modèle de masse barbare dont Reviens s’inspira beaucoup. “Oui mais la mienne elle existe aussi en vert” précise-t-il à qui veut l’entendre. Et même à qui ne veut pas.

Un beau jour alors qu’il pique-nique dans une prairie chatoyante et pleine de poneys, Reviens lance à Gretchen :
– Eh, balance le couteau, je reveux me couper une tranche fine de tartiflette !
– Han, c’est trop ballot, j’ai oublié le couteau dans mon tiroir à chaussettes, répond la jeune fille un brin déconfite.
– Oh, allonge une fourchette ça fera l’affaire, rétorque le jeune damoiseau.
– Ben tu va rire, je l’ai laissé sur ma table de nuit, murmure sa promise, toute honteuse.
– Et le tire-bouchon tu l’as, au moins ?, râle le garçon.
– Non pluuuuuuuuuuuuus ! Il est resté sous mon oreiller !, sanglote la pauvrette.
– Ce qu’il te faudrait c’est un truc avec plusieurs fonctions, tu vois ? Comme ça juste tu penserais à le prendre et après tu aurais tout sur toi et… bon sang mais c’est bien sûr !, éructe le jeune Suisse. Et il file à nouveau comme le vent à travers champ parce que c’est plus fort que lui, quand il a une bonne idée il faut qu’il détalle.

Bon, ensuite je la fais courte. Reviens invente donc le couteau multi-lames et, fou de joie, après avoir ajouté un épluche-pingouin, une enclume format poche et une mini-marmite dans le manche du couteau il incruste aussi un trampoline miniature et une broyeuse à salsepareille.
– Mais trois quart des fonctions de ton couteau sont totalement inutiles ! Qu’est-ce que c’est que ce gadget débile qui va peser super lourd dans les poches des gens et qu’ils finiront par perdre en sa baladant dans les bois ?, le critique vertement Gretchen.
– On a toujours besoin de petits pois chez soi !, hurle Reviens, à bout d’argument et perdant la tête.
– Oui mais l’écailleur à dragon que tu viens d’ajouter à ton dernier modèle me semble d’une utilité réduite, conclue Gretchen en secouant ses nattes.
(Toutes les Suisses ont des nattes)(c’est un ami photographe spécialisé dans la réalisation d’emballages de tablettes chocolatée qui me l’a dit)(même que c’est vrai).

couteau suisse

Couteau helvète plein de fonctions bluffantes z’et décoiffantes.

C’est à se moment-là que Reviens répudie Gretchen pour épouser Hilda, bien plus moche mais muette comme une carpe.
La suite appartient à l’histoire : il se vend à l’heure actuelle un couteau-suisse toutes les onze secondes, (et les tartiflettes lyophilisées j’en parle même pas)(alors qu’il y aurait tant à dire)(mais j’ai comme qui dirait la fugace impression que vous avez mieux à faire) et on peut dire ce qu’on veut des Américains avec leur Coca-Cola mais, au moins, personne ne s’est jamais entaillé un sourcil avec son dégorgeur à limace en buvant un verre de boisson gazeuse.

En fait les Suisses sont complètement impérialistes sur les bords. (Le premier qui ajoute “du lac Léman” se prend une tarte(iflette) entre les deux yeux).
Et ce sera le mot de la fin.

fin panneau

Do you speak comme moi ?

Friday, September 23rd, 2005

Il était une fois des gens qui étaient suisses et qui s’appelaient Foutlecamp et comme, à chaque fois qu’on les appelait, ils partaient en courant ce qui leur faisait perdre tous leurs amis, ils décidèrent de combattre le mauvais sort qui pesait sur leur famille en appelant leur fils Reviens.
A 17 ans Reviens était un bien beau jeune homme mais il ne savait pas trop quoi faire de sa vie. Il collectionnait certes les pattes de poulets morts mais ce n’était pas avec cela qu’il allait subvenir aux besoins de son foyer, il s’en rendait bien compte.

patte de poulet

Reproduction de patte de poulet mort extraite de la collection de Reviens.”Elle s’appelle reviens, comme moi, oui” a tenu à préciser le propriétaire.

– Je sais, je vais aller rendre visite à la loutre sagace !, se dit-il un beau jour (et d’ailleurs c’était un jeudi). Mon ami Maurice (1), depuis qu’il l’a rencontrée, est devenu beaucoup moins chiant, c’est sans doute un signe !

Guilleret en diable, Reviens partit à la recherche du jeune rongeur, qui, il n’en doutait pas, saurait lui apporter la réponse totale à son grave problème existenciel.
(Je ne suis pas sure que la loutre soit un rongeur. Je ne suis pas sûre qu’existenciel s’écrive comme cela. Et je ne suis plus du tout sûre de me souvenir du nom de l’auteur mais un jour un grand philosophe à dit “la seule chose dont je sois sûr c’est que je en suis sûr de rien”)(un peu de culture ça fait toujours du bien)(si si).

loutre douée

Loutre douée qu’on dérange dans son bain.

loutre opéra

Loutre cultivée applaudissant à l’Opéra.

loutre clés

Loutre intello qui cherche ses clés.

– Bonjour à toi, Loutre Futée, s’eclama Reviens en se jetant face contre terre.
– Oui, voilà, oui. Et sinon, tu veux un café, monsieur ?, répondit la loutre.
– Non je voudrais juste trouver le Sens de la Vie, répondit le jeune homme sur un ton lyrique et ardent.
– Mais vraiment pas de café ?, s’étonna la loutre, un peu déçue. Il vient de Hongrie et c’est trop super, le café hongrois.
– C’est que voyez-vous, madame, je ne sais pas quoi faire de ma vie et…
– Tu ne saurais pas où est mon foehn ? hurla à pleins poumons une voix en provenance de la salle de bain, tandis que le fracas d’une armoire à pharmacie qu’on latte à grands coups de sabots retentissait dans la maisonnette.
– Sérieux j’en sais rien ! Et puis je suis en consultation avec une tache grandiloquente là, répondit la loutre son paquet de café hongrois toujours dans la patte.
– Quand même pas une tache qui s’appelle Gonzague ?! (2), s’étrangla la voix depuis la salle d’eau alors que le petite bruit caractéristique d’une porte de placard qu’on dégonde du bout du sabot se faisait entendre.
– Non, celle-ci s’appelle Reviens ! Au fait, Monsieur, je ne voudrais pas te fiche à la porte mais mon émission préférée commence dans une minute, là.
– Hun, tu regarde “Combien ça coûte” ! La tehon !,
s’égosilla Reviens qui était très branché dans son vocabulaire mais un peu pas très poli quand même.
Alors que Jean-Pierre Cocu se tournait vers l’écran en montrant une culotte de zouave dont l’étiquette de prix était masquée la loutre demanda :
– Et toi, sais-tu ce que cela coûte, ô Suisse ?

Reviens eut alors comme qui dirait une illumination.
– Yeepee !, s’exclama-t-il. Et il partit en zigzagant de bonheur à travers la campagne romande.

– Qu’est-ce qu’il voulait, le tacheron ?, demanda le petite girafon en sortant de la salle de bain car oui, c’était bien lui, vous l’aviez reconnu.
– J’ai pas très bien compris. Oh tiens, c’est à peine cinquante-douze francs suisses une culotte de zouave. Et si on en achetait toute une vingtaine ?
– Hun ? Tu crois ? Bah, l’important c’est que j’ai rerouvé mon foehn. D’ailleurs mon natel se trouvait avec, étrange non ?
– Ce qui est étrange c’est que des Français te lisent encore, mais bon…
– Hu hu hu !,
répondit le girafon.
– hi hi hi !, ajouta la loutre.

Et nous les laisserons dans ce bel état d’hilarité pour nous concentrer sur les exploit de Reviens qui, maintenant, sait tout à fait quel sens donner à sa vie.

Mais quel est ce sens, justement ?
Et à quelle heure part le train pour Salzbourg ?
Tu aura toutes les réponses à tes questions, jeune lecteur chéri, sans doute bientôt mais c’est pas sûr.

(1) Si toi aussi tu t’appelle Maurice, ça n’a rien de personnel.
(2) Par contre si tu t’appelle Gonzague tu devrais commencer à te faire du soucis.

Les carottes sont cuites

Thursday, September 22nd, 2005

Flippy est parti faire la guerre et visiblement ça l’agace un max.
Il préfererait de loin aller courir, libre et fou, dans la prairie avec ses amis les bliblus chatoyants.
Aide-le à retrouver son chemin !

jeu définitif

(Je rappelle que le véritable bliblu chatoyant se trouve exclusivement chez Cali. Méfiez-vous des contrefaçons).

(Hiiiiii ! Cali, j’ai utilisé l’image des tes bliblus à des fins purement commerciales ! Si je jure de copier 1 000 fois “je ne dois pas exploiter la renommée des bliblus, c’est que c’est fragile, ces petites bêtes-là”, tu me pardonne, dis ?).

Pénurie de papier…

Tuesday, September 20th, 2005

Un jour j’ai écrit ce texte en hommage au grand Flippy. C’est là qu’il est tombé amoureux de moi. Je crois même que nous nous sommes touchés les tétons ensuite. Bien sûr je ne voudrais pas heurter les âmes sensibles qui verraient d’un mauvais oeil cette tentative de copitage ratée, hurleraient que je ne respecte pas le talent de notre hôte. Bon, faut que je vous dise. Je fais ce que je veux j’ai les clés HA AH AHA HA HAHAHAH… RRuumm.

En pleine Conférence de Yalta, le torchon brûle entre Roosevelt et Staline. L’histoire ignore cette anecdote que je tiens d’un forgeron tibétain et que je vous rapporte sous le sceau du secret. Roosevelt, agaçé par l’attitude de Staline et la fumée du cigare de Churchill, quitte la salle sur son fauteuil roulant, coléreux, et fonce vers les toilettes en hurlant que “Si c’est comme ça on annule la paix, c’est foutu !”. Il parvient jusqu’aux toilettes mais reste bloqué, malencontreusement, dans l’embrasure de la porte. Son fauteuil métallique de la marque Remington Steel ne supporte pas, en effet, l’architecture Géorgienne. Du coup, tous les diplomates et journalistes présents, s’agglutinent, heures après heures, tripotant leur vessie jusqu’à en mourir, privés d’un soulagement tout à fait légitime. Il n’est pas rare d’entendre, depuis lors : “Il n’y a plus de Paix : queue dans les toilettes !”