Archive for the ‘carte blanche’ Category

Et on y trouve même des tractopelles (part two)

Friday, August 26th, 2005

Désignant du menton une souris en culotte rouge elle murmure alors :
– ce gus ne m’a pas l’air net du tout. Je vais lui faire cracher le morceau en moins de temps qu’il ne t’en faut pour te poser tes bigoudis Herbal Essences.

mickey

Joignant le geste à la parole elle empoigne la souris et la secoue comme un prunier.
– Tu va parler, saloperie !, hurle-t-elle à plein poumons.
– Mais j’ai rien fait, braille le rongeur. Malgrès que je comprend pas ce que vous dites, je suis sûre que je n’y suis pour rien ! Et même que…
Mais la petite loutre ne la laisse pas terminer et, saisissant prestement son tractopelle, elle le balance à la djeule du mickey en hurlant “meurs, pourriture communiste !”, car elle aussi elle a vu “La cité de la peur” et même qu’elle a bien rigolu.

explosion

Comme le tractopelle fait un très gros bruit en explosant la souris personne n’entend le girafon marmonner que s’il ne met pas rapidement le sabot sur son démélant fétiche enrichi à l’Aloe Vera on va l’entendre se plaindre en haut lieu, voire même jusque chez Schwarzkopf et alors là, hein, ben fini de rire.

Alors qu’il relève la tête il aperçoit son amie portant triomphalement Anne Alphabète à bout de bras.
– La pauvre ! Ce monstre l’avait enfermée dans une bibliothèque pleine de dicos !
– Heureusement que vous êtes arrivés si vite, remercie la journaliste en pleurant. Deux minutes de plus et j’arrivais à épeler mon prénom sans faire de bourdes, c’est dire !
– Oh, la petite victime que nous avons là, murmure la loutre toute attendrie en lui gratouillant la tête.

Tandis que la journaliste repart en sautillant vers de nouvelles coquilles et autres contresens la loutre se tourne vers son ami. Elle s’aperçoit alors que le girafon s’est un peu calmé : un sourire béat sur les lèvres il s’enduit le dos d’une crème parfumée.
– J’ai retrouvé un échantillon de masque capilaire dans la boîte à gants du tractopelle ! Si tu savais comme je suis heureux…, ajoute-t-il en soupirant.

Sur le chemin du retour, il demande brusquement à son amie :
– Dis, j’ai pas tout suivi, là, comment t’as fait pour savoir que c’était le petit mickey qui avait tout manigancé ?
– T’as pas entendu la monstrueuse faute qu’il a proférée ?! Sérieux, j’ai vu rouge ! “Malgrès que”, il a dit. Ouh que je n’aime pas ça ! J’ai tout de suite compris qu’il était mouillé dans l’affaire jusqu’au cou, tu comprend ?
– Ah ben ouais, aprouve vigoureusement le girafon. Au fait, il faudrait qu’on achète du vinaigre. Pour mettre dans l’eau de mon bain, tuvoaskeujveudire ?
– Mais à quoi est-ce que ça sert ?, s’étonne la loutre.
– Pfff… C’est facile à comprendre : ça décalcifie l’eau, voyons.
– Mais à quoi est-ce que ça sert ?!, insiste son amie, étonnée comme un baba au rhum.
– M’enfin ?! Cela tombe sous le sens, voyons ! C’est parce que c’est BON POUR MON POIL !
– Ah. Ben voilà, oui. C’est ça, articule la petite loutre.

Et nos deux aventuriers de l’extrème repartent vers de nouvelles aventures en espérant très fort qu’ils trouveront quand même une pizzeria sur leur chemin : c’est qu’il commence à faire faim !

Fin

La Suisse, c’est plein de criminels (part one)

Wednesday, August 24th, 2005

Ce matin en Suisse il fait très beau : l’herbe verdoit, la terre poudroit, le ciel bleuit et l’argent blanchit. On se croirait limite dans “Martine fait du camping”, mais quand même pas trop, alors ça va.
Si l’on s’approche tout doucement de cette maisonnette (non, pas celle-là, l’autre) on peut apercevoir une petite loutre toute à son activité favorite : son journal dans une patte, un stylo dans l’autre, elle savoure les articles de sa journaliste préférée, Anne Alphabète et, à chaque fois qu’elle tombe sur une coquille, s’empresse de la noter dans son bloc-notes.
Elle en est à douze bloc-notes en seulement trois mois d’abonnement et, sérieux, elle trouve ça fascinant.
Non loin d’elle son ami le girafon se lustre soigneusement le poil avec sa toute nouvelle brosse L’Oréal qu’il a payé une fortune. Il regrette un peu son ancien peigne mais comme ses amis ne faisaient rien qu’à lui dire que passer ses journées à peigner la girafe c’était vraiment trop nul il a préféré investir dans une brosse à bouts ronds.

La petite loutre a maintenant terminé son journal. Mais, en jetant un dernier coup d’oeil à la feuille où sont inscrits tous les mots écorchés par la journaliste elle pousse soudain un cri :
– couiiiiiiine !, qu’elle fait.
– Wololo et zyva !, beugle alors le girafon. Tu m’as fait sursauter et je m’ai tout décoiffé ! T’abuse, là !
Mais la loutre n’entend rien : le souffle court, elle ne peut détacher son regard du bloc-notes posé sur la table. En effet, les mots mal orthographiés mis bout à bout forment un appel au secours déchirant : “je suis retenue prisonnière par un prof de français exédé ! Sauvez- moi !” implore le message.

La minute d’après la loutre fait démarrer son tractopelle alors que son ami le girafon s’installe à ses côtés, grincheux, en marmonnant que c’est trop injuste, qu’avec tout ce charivari et ces rodomontades il va louper l’heure de son prochain shampoing aux céramides et qu’après il va être tout rèche et que tout le monde sera bien malheureux, tiens.

Arrivée à la ville la petite loutre ne ménage pas sa peine : elle interroge tous ceux qui lui tombent sous la patte. Mais visiblement ils ont carrément un alibi.

chirac

– Ah non, moi j’étais en train de détourner l’argent des contribuables pour me payer des vacances à l’Ile Maurice, répond benoîtement le premier suspect.

barthez

– Et moi je crachais sur un arbitre, explique patiement le deuxième.

britney

– Je composais tranquillement une chanson à la con, sussure la troisième.

– Et avec tout ça je vais rater mon rendez-vous chez le coiffeur, sanglote le petit girafon.
Mais la loutre ne l’écoute pas : elle vient d’apercevoir un animal à l’air louche…

Alors que le suspens est à son comble je me dis que je ferais tout aussi bien de publier la suite des supers aventures de nos deux détectives amateurs vendredi, tiens.

Kikoololons tous ensemble

Sunday, August 21st, 2005

Quand on tapote “flippy” dans google images on tombe quand même bien sur du portenawak puissance trente-douze.
Mais il y a encore pire.
Et je ne parle même pas de ça.

Flippy Porpoise le goinfreur de citron…

En voilà un super nom de warrior.

Postcard

Saturday, August 20th, 2005

bottes

Merguez Héros

Wednesday, August 17th, 2005

Sauce à la menthe

Monday, August 15th, 2005

chapeau melon

Youhouhou!

Sunday, August 14th, 2005

Yeeepeee! Le Boss n’est plus là!

Ça va être une méga teuuuf-teuuuf d’enfer pendant 2 semaines sur ce blog! Apportez la wodka et les pépées, je me charge des bières!

Désolé

Thursday, December 2nd, 2004

Mea *schlack! Han!* maxima *schlack! Gnan!* culpa *Schlack! Raaaah!*.

Message important d�un Barzi dépité.

Je bats ma coulpe, me flagelle depuis hier.

Le serveur qui héberge Bonpourtonpoil, Frédoche, Barzi (moi, quoi) et quelques autres est vicieusement tombé en panne. Nous avons décidé de ne pas le réparer, mais de le remplacer par une nouvelle machine, plus puissante.

Ainsi, j�ai privé des millions de lecteurs de bptp pendant deux jours, mais en échange vous avez maintenant droit à un bptp sponsorisé par Phonak et Festina, un bptp dopé aux hormones, à l�EPO et à la caféine. Gaffe à la girafe de course.

Euh� bref, juste deux mots pour dire que je ne vous dis pas que cela ne se reproduira, car cela se reproduira un jour ou l�autre. On ne peut pas être à l�abri d�une défaillance matérielle dans un serveur, malgré tous les systèmes doublés et sécurisés (n�est-ce pas, Messieurs SNCF, et Bouygues Telecoms). On s�emploie juste à minimiser le temps de panne. Dans notre cas : le serveur a été récupéré hier matin. Le nouveau a été monté dans la matinée, configuré jusqu�à tard cette nuit et branché ce matin. Donc je tire mon chapeau à notre informaticien, Vincent, qui s�est échiné et cerné les yeux pour remettre bptp sur les rails virtuels.

ça déménage

Thursday, October 7th, 2004

eolas.jpg

Merci Eolas!

FlipFlap déménage dans sa 2 CV

Wednesday, October 6th, 2004

Devinez où il est, le deuxième cheval?