un endroit où parler de rien et de rien
Vous n'êtes pas identifié.
Non, passqu'un foroume de dimension internationale comme celui-ci sans section linguistique, non vraiment.
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j'ai bien une réponse...
mais je crois qu'elle est copyrightée par Kir
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All I know is that Brian is in the kitchen.
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or at phone.
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Brian such my cock, fucking asshole (je fais allemand en première langue)
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Mais où est donc Ornicar ?
dans ton cul !
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Strč prst skrz krk, prosÃm!
Dobrý večer.
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Ah, ça a l'air pas mal, comme langue, pour les lipogrammes en "e". C'est quoi ? tchèque ?
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Ano! (oui!)
Jolie cette phrase improbable et sans voyelle, signifiant "mets ton doigt au travers de la gorge".
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Str? prst skrz krk
Ah vi ! Je l'avais apprise quand j'étais allée à Prague !
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E pericoloso sporgersi
celle là je l'ai apprise grâce à la SNCF.
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I still don't know where is this Ornicar (and I don't fucking care), but I know that Oskar is on cocaine.
Sinon ben... Kso.
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Et père y colle au zoo c'porc d'gersy.
J'ai fais gotlib en première langue.
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i wätt i hätt äs happy bett
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你好!
Et j'ai bien dormi, moi, merci!
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Vous, gens de la blogoboule pour qui le Sud c’est loin, alors que franchement, hein, c’est juste là , si vous avez le courage de lire la diarrhée ci-dessous, vous pourrez vous vanter de parler le sudiste et vous pavaner sur les marchés locaux quand vous viendrez dépenser vos sous durement gagnés en foies gras fermier, jambon de porc noir gascon et ail de Lautrec (label rouge).
Voici donc toute la vérité sur un personnage très présent en mes terres, hors du commun et pourtant méconnu, j’ai nommé le passé surcomposé du Ségala.
Le passé surcomposé du Ségala est le frère bâtard et caché du passé surcomposé français lambda.
Là -dessus, faisons un point rapide sur le passé-surcomposé-français-lambda, ce temps malingre et souffreteux, correct mais inemployé ailleurs que dans des livres du siècle avant-dernier, ou dans la bouche de quelques autres dinosaures de l’Académie française (et encore, même eux ils l’aiment pas, ils se contentent de lui reconnaître une existence officielle). Pourquoi ? Parce que le passé-surcomposé-français-lambda a une valeur évocatrice lamentable, et une valeur poétique qui avoisine le zéro. De plus, il est confiné dans un emploi extrêmement réduit, généralement coincé après « quand, lorsque, après que, dès que » et 2-3 autres du même acabit. Bref, inutile de se le cacher : le passé-surcomposé-français-lambda est chiant. On n’aura qu’à lire ces quelques exemples pour s’en convaincre :
• Quand j'ai eu passé mon bachot, pour contenter ma famille, j'aurais parfaitement pu devenir un avocat ou un médecin comme les camarades (et pourtant, c’est Zola. Même lui n’arrive pas à le rendre vivant, c’est dire…)
• Lorsque j'ai eu serré les freins, j'ai pris la bouteille et j'ai bu un coup et puis, je lui ai dit de descendre. (Vian. D’accord, il est pas du siècle avant-dernier, mais vous allez pas pinailler, non plus, hein).
Bon, voilà quoi. Il fait son boulot, le passé-surcomposé-lambda, hein, j’dis pas : il décrit, il indique un moment précis dans le passé, et puis basta. Pas avec ça qu’on va rigoler .
Ores donc, revenons au bâtard : à première vue, il lui ressemble comme un jumeau. Mais comme de juste, autant l’enfant officiel est triste et sans couleurs, connu de tous et ignoré des mêmes, autant le bâtard est robuste et vigoureux, rit fort et a du rouge aux joues. Il vit heureux dans quelque coin perdu entre le Tarn et l’Aveyron, au coeur de petits villages ruraux, et affectionne tout particulièrement la place du marché, où il peut s’ébattre et s’exprimer dans toute sa verve. Mais donnons-lui la parole :
• « Ho Aimé, t’en as pas, des respounchous ? » - « Hébé non. Oh, j’en ai eu trouvé, hein, mais il s’en trouve plus, tu parles ! »
• « Ebin moi, j’en ai eu vus jusque dans le canal du midi, des ragondins »
• « Dis-donc, Louise, tu devrais pas avoir ton propre bloug, plutôt que de squatter le foroume helvétique ? » - « Oui bin, je l’ai eu pensé, figuro-té. Mais c’était avant. Avant de découvrir Raph, Kir, LeChieur… et les autres doués écrivants qui hantent ces lieux. Alors j’ai eu peur. »
Comme ça me ferait mal de traduire, j’espère que ceux d’entre les nordistes qui auront eu la patience de lire jusqu’ici auront compris le sens de manière intuitive.
Premier constat : le passé surcomposé du Ségala est libre de toute entrave, il n’a pas besoin des introducteurs circonstanciels de son frangin. Et paf.
Second constat : alors que l’officiel désigne un moment rigide, le bâtard évoque un passé fluctuant, nageant dans un flou artistique et essentiellement itératif (mais pas toujours, comme dans l’exemple 3). Et bim.
Troisième et dernier constat : si sa valeur poétique n’est pas forcément plus élevée que celle du frérot (mais ça se discute), vous m’accorderez que sa force évocatrice est indéniable, et touche parfois au lyrique, surtout le vendredi matin sur la place Jean Jaurès.
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Si j'aurais su j'aurais pas tout lu.
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j'ai pas lu !!
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en fait, le Sud et la Suisse, c'est pas si loin o/
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Je l'ai eu lut et j'adère peuchère (moi c'est les cagoles mon univers, on a les référenes qu'on peut)
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hahaha j'en ai eu lu des trucs mais celui là il est rigolo.
Par contre faut définir clairement le Sud hein.
Vu d'ici, la limite Nord/Sud se situe à peu près au péage à la sortie de Toulouse.
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Vu d'ici, la limite Nord/Sud se situe à peu près au péage à la sortie de Toulouse.
Oui voilà oui. Absolument.
Au-delà c'est le désert du Nord, et ça fait un peu peur kamême.
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Oh, fan de chichoune
(chez nous, dire qu'on vient du sud c'est un acte militant)
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Je viens du sud
Et par tous les chemins,
J'y reviens...
o/
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(ah tiens, il me vient une idée de post)
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