Posts Tagged ‘égocentrisme’

des cadences, des mesures et des ratiseurs

Thursday, June 10th, 2004

Il est des minorités opprimées dont on parle trop peu:

les collectionneurs de plaques d’égouts en tissu, les joueurs de hornuss, les présidents de la république (c’est vrai, quoi, après tout, c’est une minorité les présidents), les gens qui n’ont pas de cousins, par exemple.

Mais il y a une minorité opprimée dont on ne reconnaît pas souvent le statut de minorité:

les grands.

Ahlala, me direz-vous, les grands ils ont overtrop de la chance, ils peuvent plus facilement faire du trampoline car leur centre de gravité est plus haut.

Certes.

Et au cinéma, me direz-vous, ils ont moins de chances de se retrouver derrière un grand à cause de qui ils ne voient pas les sous-titres alors que c’est un film tchèque avec des passages en swahili.

Certes.

Mais la granditude a ses inconvénients. Le grand a ainsi toujours les pieds qui dépassent de la couette, si ce n’est pas du lit. Ce qui peut s’avérer super dangereux, en cas de froidure hivernale ou de moustiques estivaux.

Le grand souffre aussi dans le TGV, les avions et les voitures décapotables, tous conçus par des nains de moins d’1m80 qui voulaient se venger après s’être malencontreusement assis derrière un grand au cinéma.

Et surtout, jamais un petit n’entendra cette phrase, tant redoutée par les grands du monde entier: “dites, vous qui êtes grand, vous ne voudriez pas m’aider à récupérer ma valise qui pèse 191 kilos avant d’aller revisser une ampoule à 16 mètres de haut en montant sur un escabeau en bois vermoulu?”

À la Sainte-Zita, le froid ne dure pas.

Tuesday, April 27th, 2004

Le 27 avril 1791 naquissait Samuel Morse, inventeur de l’animal du même nom. Samuel Morse avait beaucoup d’humour: c’est à lui que l’on doit la désopilante plaisanterie
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(toi aussi, tu veux faire des blagues en morse pour faire rire tes copains comme des otaries? Ca se passe ici)

Plus près de nous, le 27 avril 1955, la petite Arielle Dombasle poussait son premier cri. Depuis, elle a joué dans Pauline à la Plage, superbe adaptation de Martine à la Ferme par Eric Rohmer, le cinéaste préféré des profs de cinéma d’uni et des insomniaques. Epouse du célèbre philosophe de supermarché BHL, elle a joué dans de nombreux films pas drôles, le plus célèbre étant Asterix et Obelix contre Cesar.

(Ci-dessous: Arielle Dombasle raconte la blague du lapin poilu à Samuel Morse, qui la connaissait déjà)

[mode message personnel on]
(A la base, ça devait être une note cryptique. Mais vu qu’à l’instar de Pascal Obispo, certaines ont vendu la mèche, ça devient une note égocentrique. Mais bon, à la grâce de Dieu et advienne que pourra,
merci à toi , à toi, à toi, à toi. Ca fait boucoup plaisir)
[mode message personnel off]

Banane à Ljubljana (parce que Split, ça fait loin en cette saison)

Tuesday, March 30th, 2004

Il était une fois une chatoyante princesse qui était la plus belle en son royaume, vu que les auteurs de contes ne sont rien que de sales matérialistes et que leurs princesses ne sont jamais les plus moches en leur royaume.

De partout, des princes venaient lui jouer des ballades de Bryan Adams à la mandoline, car ils espéraient vivement aller à la chasse aux papillons avec elle.

Seulement voilà, elle les répudiait, parce que c’est bien connu les princes ça fait grossir. Quand bien même elle était belle comme un arrêt de tram le soir par temps d’orage, elle se trouvait la cambrure des reins un rien adipeuse, le ventre ventripotent et quelques surplus pondéraux de ci de là. Bref, à force d’avaler du magazine féminin à tous les déjeuners, elle avait fini par se convaincre qu’elle avait absolument besoin de faire un régime.

Pas un régime de bananes parce que j’ai pas le droit, ni un régime militaire, parce que c’est pas le genre de la maison.

Elle tenta donc le régime à l’ananas, les pilules qui font maigrir. Partant du principe que arrêter de fumer fait grossir, elle se mit à fumer ses trois paquets par jour. Elle pratiqua également divers sports. Malheureusement, sa préférence allait aux demi-finales de la Champion’s League sur canapé avec six pack de bière.

Elle acheta moult produits allégés qui allégèrent considérablement son plaisir de les manger mais s’avérèrent infructueux.

Elle essaya aussi un célèbre régime américain: chaque semaine, elle devait payer pour aller se peser. Au bout de quelques semaines, après avoir dilapidé tout son pécule, elle se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue et commença un régime uniquement constitué d’ongles rongés.

Mais comme elle était princesse, elle leva une armée pour aller envahir un royaume voisin, histoire de se refaire un peu. Et faut bien dire ce qui est, ça détend toujours.

Manque de bol, le royaume voisin était connu pour ses chocolats, moins bon que les suisses, faut pas déconner, mais pas mauvais quand même.

Quelques semaines et quelques kilos plus tard, elle tomba sur un grimoire enseignant l’art du régime dissocié. “Vous pouvez manger de tout, mais pas en même temps. Par exemple, vous pouvez manger des pâtes carbonara à condition de manger les pâtes le lundi, la sauce le mardi et un kiri vendredi”. Elle se dit que c’était un concept trop de la balle. Le seul problème, c’est que ça marchait pas.

Moralité: les magazines féminins, c’est dangereux.

(P.S.: Ce post n’a stristement rien de personnel. D’après Internet, qui sait manier l’euphémisme, un plan d’amincissement n’est guère recommandé dans mon cas. Quant à elle, ben elle est belle picétou)

découverte pilpatante

Monday, February 23rd, 2004

Il arrive parfois que de jeunes blogueurs insouciants installent un truc à stats. Ils ne savent pas, les malheureux, (musique dramatique) qu’ils viennent de mettre le doigt dans un engrenage infernal.

Parce que, à l’instar de la télé-réalité, du chocolat chaud et des écharpes vertes, le truc à stats rend accro très vite. Au début, le compteur de visite du jeune blogueur reste encore modeste, il connaît tous ses visiteurs par leur ip, il se dit “tiens, je me demande ce que devient ce bon vieux 12.24.452.33.quine à 33 dans la salle.fbx.proxad.net, ça fait un moment qu’il n’est plus revenu”. Il regarde aussi, amusé, ses mots-clés en se disant qu’il va pouvoir faire un psot rigolo avec “la boisson nous a couté le labrador” et “cochons d’inde déguisés”. Il rêve voyage et évasion en découvrant qu’il a des lecteurs au Belize et à Singapour (tout en supposant qu’il s’agit là de pauvres égarés, mais si ils sont venus exprès, je veux bien des cartes postales).

Mais très vite, le jeune blogueur devient un vieux blogueur totalement accro à ses statistiques. Le matin, entre la clope et le café, il lui faut consulter. S’il n’a eu que 32 visites au lieu des 33 habituelles, il entre dans une phase profonde de remise en question, part s’installer dans un ashram…une ashram?…bon ok, part s’installer dans une grotte et se met à la méditation transcendentale. Par contre, si la courbe s’inverse dans le sens inverse, là tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté, strass, paillettes et flonflons.

Et devenu accro aux stats, il se met à consulter frénétiquement la liste de ses referrers (les sites d’où sont venus les gens qui sont viendus chez lui, pour les non-jargonistes). Pas par vanité, tu penses bien, mais parce qu’il se dit que les gens qui le linkent partagent peut-être ses passions pour les loutres, les tractopelles et la pâche au vairon. Mais aussi un peu par vanité, avouons-le.

Et donc, dans le monde cruel et impétueux dans lequel nous vivons aujourd’hui (musique dramatique), il est de vils marauds pour profiter lâchement des faiblesses des moins forts d’entre nous. Il est des sites, fourbes et malicieux, qui font semblant d’être des referrers pour que le jeune accro aux stats innocent les prenne pour de nouveaux amis avec qui aller jouer. En général, il s’agit de sites frivoles, aux moeurs légères et aux demoiselles dénudées. Mais il arrive parfois que d’autres profitent sournoisement de la naïveté du blogueur statisticodépendant, sans pour autant vendre de la fesse.

Quelqu’un peut m’expliquer ce que messieurs Dean, Sharpton et Kerry, des gens probablement respectables bien que politiciens américains, peuvent bien foutre (mais habillés, heureusement) dans mes stats?

il y a trop d’gens qui s’aiment

Saturday, February 21st, 2004

En exclusivité mondiale, voici la suite de ça :

quelques types de journaleux que vous risquez de croiser si vous n’y prenez pas garde.

le sportif

Il rêvait de finale de coupe du monde, ce week-end il va suivre le derby Alle-Les Breuleux. Mais d’un côté il est content, il a bière gratuite à la buvette de Alle. Il raffole des expressions amusantes (et qui ne veulent rien dire, mais c’est pas grave, les collègues les emploient aussi) comme “pas grand chose à se mettre sous la pupille” ou “gagner sans coup férir”. Il est doté d’un esprit critique à toute épreuve. Seulement, c’est pas sa faute si quand son équipe favorite perd, c’est toujours de la faute de ce salaud d’arbitre.

le faites comme je dis

Il a écrit des livres de journalisme, même qu’il le rappelle souvent. Quand on lui signale que ouais mais là ton article il correspond pas du tout à ce que tu dis, il se justifie pendant une heure et quart. A la fin, l’article ne correspond toujours pas, mais on finit par le croire. Il oublie de demander les fonctions des gens, mais il explique que c’est parce que oui je leur avais demandé mais un ragondin a mangé mes notes. Il écrit des billets d’humeur très drôles (enfin il dit à tout le monde qu’ils sont très drôles, cela n’a jamais été prouvé scientifiquement). Si vous lui glissez une blague, elle se retrouvera dans son prochain billet d’humeur très drôle et il expliquera à tout le monde qu’elle est de lui. Même si dans son livre, il dit de citer ses sources.

Le jargonneux

Il aime bien les mots compliqués. Quand il fait un article sur Alinghi, au lieu de parler de blaireau friqué qui s’achète des coupes, ce que tout le monde comprendrait, enfin les gens qui connaissent Alinghi, donc les suisses qui n’ont pas hiberné ces 3 dernières années, il parle de godillage, de louvoyage et de hauban. Du coup, t’as un peu l’impression d’être stupide en le lisant, ce qui est toujours utile en cas d’attrappage de grosse tête.

le double-casquetté

Il est à la fois correspondant régional à Fornet-Dessous et organisateur de la fête au village de Fornet-Dessous. Ecrire “la fête au village de Fornet-Dessous, organisée de superbe manière, a été un véritable succès et les spectateurs sont partis ravis” ne lui pose aucun problème. Il oulie de préciser qu’ils étaient trois. Par contre, il a un talent pour l’écriture certain: il est capable de glisser une référence à la fête au village de Fornet-Dessous. (“Un incendie s’est déclaré hier soir, détruisant entièrement le cabanon de jardin de Maurice Grumluk. “Malgré cela, j’irai à la fête au village de Fornet-Dessous, l’événement que je préfère de le monde”, a déclaré Maurice Grumluk.) En plus, il est fan de Kiss.

DI d’initiés

Tuesday, February 10th, 2004

Ouvrir la boîte aux lettres
Ouvrir la grande enveloppe
Aller s’inscrire sur le site Internet mentionné
Commencer à répondre aux questions. Nom, prénom, date de naissance, état civil…facile, ce truc!!
Arriver aux questions plus compliquées
Se rendre compte qu’il manque un papier
Arrêter de se prendre la tête et retourner à des occupations plus sérieuses
Aller poster un petit truc ici
Attendre le papier en question
Attendre
Recevoir la première sommation
Recommencer là où on en était
Chercher l’attestation de la banque qui est rangée dans un endroit logique
Fouiller le tiroir où sont classés les trucs logiques
Fouiller tous les autres tiroirs
Fouiller les cornets de vieux papier
Fouiller la benne de vieux papier
Fouiller le rayon papier recyclé de tous les magasins de la région
Mettre un chiffre fantaisiste sous la rubrique 3.0
Chercher à comprendre les points 5.1 à 5.4
Vaguement se rappeler qu’on a quelqu’un dont c’est le métier dans la famille
Se dire que bon finalement c’est pas si compliqué
Se saisir de la documentation y relative
Se dire que on aurait du étudier le tagalog, c’est forcément écrit en tagalog
Téléphoner à un membre de sa famille
Apprendre que le chien a fait une bronchite, que la machine est réparée et qu’il a fait beau dans le Sud de la France
Remplir n’importe comment les points 5.1 à 5.4
Arriver péniblement au point 8.5 en hésitant un moment à faire un jeu de mots avec hoirie
Cliquer sur envoyer
Cliquer sur valider sans vérifier
Envoyer le bordereau et les documents y relatifs
Recevoir la première tranche
Se dire que c’est pas du gateau
Arrêter de faire des jeux de mots vaseux
Se dire que devoir payer autant après avoir du bosser autant, c’est quand même mal fait

Bonne nuit et à 4 mains II

Saturday, January 24th, 2004

Note préambulatoire: ce post est écrit à 4 mains. D’où le titre. Le problème, c’est qu’aucune des mains ne sait exactement où tout ça va finir. Ni même où ça va commencer, d’ailleurs.
Et là,faut que je plouffe…
Euh…t’as un début, toi?

Note préambulatoire II: ce post est titré comme ca parce que le premier du nom était tout nase. On a décidé de ne l’infliger qu’à nos descendants. Et aux votres, accessoirement. Mais on trouve pas de début. Chéri? Si t’as rien contre je vais téléphoner à un ami, d’accord?

ou alors on pourrait demander le choix du public? Mais si on trouve pas de début, on a qu’à commencer par la fin: ils vécurent heureux et eurent beaucoup de machines à laver (mais pas de femme de ménage nommée Gudrun)

Ben le public me semble difficile à atteindre tant que le post est pas publié, hein. Mais la fin, elle me plait bien, déjà… Surtout pas de Gudrun: de 1, t’es assez grand pour faire le ménage tout seul (même si c’est tous les 6 mois) de 2, Gudrun, c’est horriblement teuton comme prénom, et j’aime pas les teutons, moi, et puis 3. je sais plus ce que je voulais écrire, mais c’est de ta faute, parce que ya ta fenêtre icq qui clignote pendant que j’écris, alors c’est comme ca, je perds le fil. Et, oui, des machines à laver la vizirette elle en veut des milliers.

T’aimes pas les teutons? C’est dommage, j’ai toujours rêvé de me faire percer le teuton. Par contre les listes de trucs où il manque un truc c’est mes préférées. Mais bon, revenons-en à nos loutres, on a une fin, faut un milieu, un début et un labrador, non?

ça s’impose. Sans oublier un zeste de tractopelle, pour fidéliser le public. Quant aux teutons… j’aimerais bien voir ça. Et en ce qui concerne les labradors, et puisque je n’ai pas vocation à être une vizirette soumise, et ben si t’en veux un, tu te dém… avec … mon roudoudou.

Ok je vais chercher un labrador alors, ma loutre. Mais…au milieu on met une scène avec un dragon qui crache du feu? Ou alors une scène de ménage (tous les six mois)?

ben euh.. le ménage, je veux bien qu’on augmente un peu la cadence. Pis éventuellement, qu’on déménage une plante verte de chez moi à chez toi, aussi. Par contre, les scènes de ménage, jsuis pas fan… Pis les dragons, ils m’attaquent toujours pendant que tu joues avec ton ornytorinx au scrabble (et que tu perds, d’ailleurs, parce que ca s’écrit sans doute pas comme ca). Par contre, si on pouvait envisager l’achat d’un vrai clavier avec ß et c cédille, ca serait bien. Pis jsuis sûre que le ß, ca vaut plein de points, au scrabble. Non?

Sur le même clavier, le ß et le ç? Et le Đ et le å aussi? Tu veux adopter un petit clavier moldave? Je veux bien, mais je parle pas du tout la langue, hein… Et au fait, pour répondre à tes interrogations existentielles,

Pholph’s Scrabble Generator

My Scrabble© Score is: 31.
What is your score? Get it here.

Non, moi, tout ce que je retiens, c’est que l’ornithorynque (orthographe vérifiée, on ne refait pas une ancienne hypokhâgneuse -tiens, ca fait plein de points aussi) c’est une loutre avec une longue queue palmée… Voila qui me réjouit. Cependant, les langues, on en a déjà pas mal en commun. en plus, il suffit que de deux pour faire (là, ya un truc pas postable, sinon ca va tourner comme eux, ou eux, pis ca on veut pas)

J’croyais que les hypokhagneuses savaient écrire ornitorink sans devoir vérifier (enfin depuis que je sais ce que c’est une hypokhagneuse, avant je croyais que c’était une maladie de la peau). Mais revenons-en à nos dindons, on veut pas finir comme eux, ou eux, mais comme eux, on veut bien, non?

E… bin pourkoi pa? ca srai tro kool!

Bananier

Thursday, January 1st, 2004

(bon alors en fait, ce billet je vais le dater de cette nuit mais je vais pas l’écrire cette nuit, faut pas déconner, y a Drucker à la télé…donc si vous le lisez avant, vous êtes gentils, vous faites semblant de pas le lire. Même hepao)

Bonnes résolutions 2004:

– quand je vais boire une bière avec un copain, boire UNE bière.

– recommencer à fumer

– me faire tatouer un aigle dans le dos, même si y a à peine la place pour un moineau

– arrêter de poster n’importe quoi sur ce blog depuis des villages où que y a même pas l’adsl

– arrêter les jeux de mots vaseux

– refaire les couleurs de la colonne

– je sais plus

– manger un kinder bueno

– devenir riche et célèbre

– oui?

– sinon vous ça va?

– faire la vaisselle plus de six fois

– faire le ménage plusieurs fois

– j’en avais une vachement bonne mais je l’ai égarée dans les vapeurs de Hoegarden

– me faire idolâtrer

– arrêter de dire du mal d’Indchine, de Derrick et de Kyo. Ou pas.

– arrêter de rire comme une baleine quand je lis des blogs tout pourris.

– arrêter de prendre des résolutions

bis repetita placent

Wednesday, December 31st, 2003

Paraît que ça se fait alors:
aux indulgentes et aux ironiques, à ceux qui passent sans laisser de traces et à Hepao, aux valaisans, même ceux avec qui faut pas passer de frontières, à celles avec qui je vais voir des concerts de Stone and Charden, à celles à qui je téléphone pendant les concerts de Stone and Charden, aux fans de Serge et à celles de Kurt, à celles qui rêvent de vie de château, à ma marraine et à mon hebergeur, aux helvètes et aux autres, à celles à qui j’ai toujours pas écrit, à celles qui m’ont toujours pas répondu, aux sodomisateurs de père noël, à celles qui courent les caleçons, à celle qui me manque, ça fait beaucoup de celles et pas tellement de poivre tout ça, à tous ceux que j’ai oublié, bref à tous ceux qui passeront par ici, lecteurs occasionnels ou casionnels, googlisateurs égarés ou vieux habitués…

BONNE ANNEE! Pis surtout, la santé!

comment j’ai appris le vaudois

Monday, December 8th, 2003

Depuis ce week-end, ce blog a une nouvelle lecteuse.
Une lecteuse qui suit attentivement la starac’, même qu’elle est un peu déçue que Patxi se soit fait éliminer par un polonais. Pas parce qu’elle n’aime pas les polonais, même si elle est pas très papiste, mais surtout parce qu’elle aimait bien Patxi.
Mais à part ses goûts télévisuels déplorables, cette lecteuse ne fait pas que des conneries. Il y a même une époque que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, vu que c’était il y a…houla oui, c’était il y a, on n’a plus vingt ans, où elle a fabriqué des trucs que, en fait, si elle les avait pas fabriqué, je serais un peu embêté.
Tout est relatif, quand même: à 25 ans, on vit en communauté, on fait pousser des poules, on fume des trucs pas très légaux, on donne des cours de gym pieds nus et en jupe à fleurs et on fait de magnifiques bébés qui deviendront chatoyants. Quelques années plus tard, on s’embourgeoise, on regarde la starac’ dans sa maison du nord de la suisse et on va en vacances dans sa maison du sud de la france.
Et on a des tas d’ordinateurs, dont un portable qui rend son fiston un peu jaloux, quand même. Surtout que sans ledit fiston, on saurait même pas comment se brancher dans l’internet. Et on pourrait pas aller lire son blog. Tout fout le camp.
Donc à partir d’aujourd’hui, j’arrête d’écrire n’importe quoi, faudrait quand même pas que ma maman s’imagine que je passe mon temps à écrire des conneries. Ou pas.